En raison de la brutalité de la baisse de leurs activités, qui ont eu des répercussions négatives sur leur trésorerie, les entreprises annoncent en amont, des coupes de dividendes. Aujourd’hui, le rendement des dividendes en Europe s’élève à plus de 4 % et cette situation peut être une opportunité d’investissement de moyen ou long terme, sur les entreprises offrant un dividende attractif. Mais comment séparer l’ivraie du bon grain ?
Investissement en temps de crise : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire
Une société qui verse un gros dividende ne peut donc se le permettre, que lorsqu’elle a enregistré suffisamment de bénéfices. Ainsi, elle pourra les redistribuer. Lisez pour en savoir plus. Cependant elle ne peut que débourser 20 à 30 % de ses revenus nets pour les dividendes. Toutefois, pendant une crise, les revenus nets d’une entreprise peuvent baisser de 50 à 60 % et remettant ainsi, en question le versement des dividendes durant ces périodes. Car en période de crise, le cours des actions à rendement peut traverser des sources de pression, à la baisse. Dans un premier temps, la baisse s’accentue sur les bénéfices et de l’autre côté, la peur des investisseurs face à la possibilité que ces dividendes soient réduits ou éliminés est fortement constatée.
Stratégies sur la politique de dividendes
Durant la crise de l’année 2008, bon nombre de gérants ont connu les pires moments de leur vie. Et il en serait probablement de même pour les années à venir. Car plus déstabilisante et inhabituelle, la crise financière a été engendré par une crise sanitaire. Cette situation est vraiment inédite pour les économies modernes et ses retombées seront énormes, notamment pour les dividendes. Les économistes pensent donc que l’économie fragilisée par la crise de la dette pourrait ne pas se remettre. En effet, cette période de crise se traduit par un fort ralentissement de l’activité économique, cela pourrait conduire les entreprises à la faillite. Pour donc investir en temps de crise, il faut prendre le temps de bien murir ses réflexions et revoir ses objectifs à long terme et réajuster son allocation d’actif. Si vous avez déjà un pécule ou si vous vous vous approchez de vos objectifs d’investissements à long terme, soyez prêt à accepter de rendements faibles ou inexistants, pendant une certaine durée.